Nue dans toute sa longueur elle marchait le long du sentier
Caressaient sur sa peau les vents légers du printemps
Sentant avec délicatesse cette odeur ocre d'encens
Elle ne pouvait toucher cette fumé, ni même l'attraper
Commençait donc ce jeu habituel où elle se battait
Contre cette force invisible et odorante qu'est ce parfum
Par toute l'Asie nul n'avait réussi à apprivoiser
Cette grâce divine, qui se meurt sous vos doigts fins
Caressaient sur sa peau les vents légers du printemps
Sentant avec délicatesse cette odeur ocre d'encens
Elle ne pouvait toucher cette fumé, ni même l'attraper
Commençait donc ce jeu habituel où elle se battait
Contre cette force invisible et odorante qu'est ce parfum
Par toute l'Asie nul n'avait réussi à apprivoiser
Cette grâce divine, qui se meurt sous vos doigts fins
Nue dans toute sa longueur elle dansait le long des pommiers
Giflée par ces notes cristallines, douces et graves
Cette harmonie splendide dressée sous les feuilles des tilleuls ; concaves
Elle ne pouvait toucher cette musique, ni même s'en emparer
Giflée par ces notes cristallines, douces et graves
Cette harmonie splendide dressée sous les feuilles des tilleuls ; concaves
Elle ne pouvait toucher cette musique, ni même s'en emparer
Commençait donc ce jeu habituel où elle s'engouffrait
Dans les pensées de l'artiste qu'elle avait inspiré
En vain elle creusait les abysses de son imaginaire
Pour acquérir le don d'une vie, aussi doux qu'éphémère
Nu dans toute sa longueur elle s'allongea sur l'herbe
Admirait ces petites lumières qui luisaient comme des bougies
Dans cette noirceur trouble, dans ce ciel profond mais jolie
Elle ne pouvait toucher cette merveille aussi troublante que superbe
Commençait donc ce jeu habituel où elle tendait ses doigts
Pour attraper ces luciole lointaines fixes et magiques
Mais elles restaient hautes au loin dans ce ciel tragique
Et c'est en vain, qu'elle s'endormie pleine d'effroi
Dans les pensées de l'artiste qu'elle avait inspiré
En vain elle creusait les abysses de son imaginaire
Pour acquérir le don d'une vie, aussi doux qu'éphémère
Nu dans toute sa longueur elle s'allongea sur l'herbe
Admirait ces petites lumières qui luisaient comme des bougies
Dans cette noirceur trouble, dans ce ciel profond mais jolie
Elle ne pouvait toucher cette merveille aussi troublante que superbe
Commençait donc ce jeu habituel où elle tendait ses doigts
Pour attraper ces luciole lointaines fixes et magiques
Mais elles restaient hautes au loin dans ce ciel tragique
Et c'est en vain, qu'elle s'endormie pleine d'effroi